Strasbourg annonce la première "Zone Anti-Pollution" où les voitures doivent être poussées à la main

Strasbourg annonce la première « Zone Anti-Pollution » où les voitures doivent être poussées à la main

Strasbourg (Alsa.News)

La ville de Strasbourg vient de prendre une mesure révolutionnaire pour combattre la pollution automobile : la création de la toute première « Zone Anti-Pollution » (ZAP) où les voitures doivent être poussées à la main plutôt que conduites.

Cette initiative, la première en son genre, a été annoncée par un conseiller municipal de Strasbourg, Martin Schnellefuss, lors d’une conférence de presse inhabituelle où il a lui-même poussé une Renault Zoé électrique sur le podium.

« Nous sommes déterminés à faire de Strasbourg la ville la plus verte d’Europe. Si cela signifie pousser nos voitures plutôt que les conduire, alors soit ! », a déclaré M. Schnellefuss, tout en essuyant son front. « La ZAP, c’est bon pour l’environnement, et c’est un excellent exercice physique. »

La ZAP couvrira plusieurs quartiers du centre-ville de Strasbourg

La « Zone Anti-Pollution », qui couvrira plusieurs rues du centre-ville, sera effective dès le mois prochain. Les conducteurs devront sortir de leur véhicule et le pousser à travers la zone. Des « aides à la poussée », des volontaires formés, seront disponibles pour aider ceux qui pourraient avoir des difficultés physiques.

La réaction du public a été partagée. Certains saluent l’initiative comme une avancée audacieuse pour la protection de l’environnement, tandis que d’autres la qualifient de « ridicule » et de « pas pratique ». « Je ne sais pas comment je vais faire mes courses si je dois pousser ma voiture à chaque fois que je traverse le centre-ville », se plaint un habitant local.

Un festival organisé pour promouvoir la ZAP

Pour encourager la participation, la ville de Strasbourg prévoit d’organiser un « Festival de la Poussée » avec des compétitions pour récompenser les « meilleurs pousseurs » et des démonstrations de techniques de poussée efficaces.

« Nous espérons que cela incitera les gens à opter pour des moyens de transport plus écologiques, comme le vélo ou la marche », explique Martin Schnellefuss. « Ou au moins à investir dans des voitures plus légères. »

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